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En tant que formateurs, vous pouvez choisir parmi plusieurs statuts pour exercer votre métier et développer votre activité. Salariat, indépendant ou encore portage salarial, quels sont les avantages et les inconvénients de ces différents statuts ? Voici quelques informations afin de vous aider à choisir la solution qui convient à votre activité.

Le salariat, un statut sécurisé mais difficile à obtenir

Le statut de salarié pour un formateur a l’air tentant mais il faut savoir qu’il est particulièrement difficile à obtenir. En effet, les centres de formations ne voient souvent pas l’intérêt d’embaucher quelqu’un à plein temps s’ils ne peuvent pas rentabiliser ses heures de travail et préfèrent donc faire appel à des travailleurs indépendants. Pour être salarié, il faut donc avoir un portefeuille de formation très important à proposer afin de ne pas avoir de temps mort, ce qui coûte cher à votre employeur.

De plus, le formateur devenant de plus en plus cher au fil des années, les postes salariés évoluent souvent rapidement vers d’autres métiers comme ceux de responsable pédagogique ou de directeur de formation. Si vous souhaitez vous lancer dans cette voie, le mieux est de vous renseigner auprès des grands centres de formation (AFPA, CCI, organismes privés, etc.) sur les possibilités de recrutement.

Formateur indépendant, l’option majoritairement choisie

Le statut d’indépendant ou de freelance est le statut que beaucoup de formateurs choisissent en raison de la liberté d’action qu’il apporte. Toutefois, si vous souhaitez un salaire fixe qui tombe à chaque fin de mois, ce statut n’est pas fait pour vous. En effet, la demande de formation est saisonnière et le mois d’août par exemple est souvent très calme. Cependant, il s’agit d’un statut extrêmement valorisant et motivant grâce auquel vous pourrez travailler à votre rythme, choisir vos clients et les formations que vous souhaitez proposer.

Il existe plusieurs statuts pour devenir freelance :

  • L’auto-entreprenariat ;
  • La micro-entreprise :
  • L’EURL ;
  • La SARL.

Les deux premiers statuts bénéficient d’un régime allégé, seulement, l’auto-entrepreneur ne paiera de charge que s’il dégage un chiffre d’affaire. Quant à l’EURL et la SARL, ce sont des entreprises classiques, créées par une seule ou plusieurs personnes.

Le portage salarial, une alternative alléchante

Le portage salarial est une alternative qui permet de travailler à son compte tout en étant salarié. Pour cela, il faut obligatoirement passer par une société de portage qui facturera les prestations au client et vous reversera votre salaire en prélevant une commission. Le portage salarial n’est pas un statut à part entière et vous serez en fait salarié de la société qui vous emploie.

L’avantage de cette solution, c’est que vous n’avez pas à vous occuper des tâches administratives. La société de portage assure la réalisation des devis, des factures et la comptabilité. Cela vous évite donc de prendre des risques et vous permet de dégager du temps pour d’autres activités.

Pour aller plus loin :