Au début des années 2000, le e-learning faisait son apparition. Mais les DRH réalisaient vite que l’absence complète de formateur humain jouait sur l’engagement des salariés. Le blended learning devenait alors une forme plus adapté pour la formation professionnelle. Quant aux MOOC, ils n’ont pas encore totalement conquis les entreprises en raison de cette même absence de relation personnalisée avec le formateur. Des tâtonnements et des ajustements facilement compréhensibles tant le monde de la formation était traditionnel et rigide avant l’arrivée de ces nouvelles technologies.
La réalité virtuelle devrait un peu plus bouleverser les habitudes. Les grandes entreprises sont pionnières sur le sujet car c’est peut-être en formation que ses applications sont les plus diversifiées. Tous les scénarios deviennent possibles : procédures d’entraînement, utilisation de machines-outils, exercices de sécurité, etc. L’utilité ne s’arrête pas là puisque le niveau de stress peut être mesuré pendant l’exercice et ce dernier peut impliquer une personne seule ou tout un groupe. Un outil très utile pour se former à des environnements qui peuvent être dangereux ou même des situations qui n’existent pas encore !
L’autre avantage, c’est l’accessibilité de ce type de formation. Il suffit souvent d’avoir un ordinateur à disposition. Et surtout, tous les faits et gestes peuvent être enregistrés pour donner un feedback précis sur ce qui a fonctionné ou non. Un vrai plus en termes d’efficacité pédagogique.
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