Formateurs, fini le temps où vous dispensiez vos cours devant un parterre de stagiaires attentifs ! Les groupes sont désormais moins nombreux, les cours magistraux mis au placard et les interactions avec les stagiaires toujours plus nombreuses. Aujourd’hui, la formation prend un nouveau tournant avec l’apparition du digital learning : les apprenants ne se déplacent plus forcément en salle de classe mais peuvent apprendre de n’importe où ! Revue des principaux outils du digital learning.
Adulé, détesté, mis en cause, les MOOC
Les MOOC sont certainement l’outil de digital learning dont on parle le plus ! Adulé par les uns, fortement critiqué par les autres, ils se présentent sous la forme de plateforme en ligne, sur lesquelles sont dispensées des cours, souvent sous la forme de vidéo ainsi que des exercices.
Ici, pas d’interactions présentielles avec les apprenants, tout se passe sur le web. Les professeurs peuvent être sollicités par mail, via des sessions de discussions ou des forums. L’avantage, c’est que vos élèves peuvent être n’importe où dans le monde. L’inconvénient ? La distance physique qui empêche parfois les étudiants de poser toutes les questions qu’ils voudraient.
Les MOOC c’est dépassé ! Voici les SPOC
Pour pallier aux inconvénients des MOOC, les universités, Harvard en tête mais également la très connue Khan Academy ont créé les SPOC qui reprennent les principes de la classe inversée et du blended learning.
Les SPOC sont toujours accessibles en ligne, mais cette fois, ils sont ouverts à un nombre restreint d’apprenants. De plus, seules les vidéos de cours magistraux sont en ligne. Les exercices, eux, seront à réaliser dans le cadre d’une formation présentielle.
Les SPOC sont donc plus faciles à mettre en place dans le cadre de la formation professionnelle et peuvent permettre un gain de temps considérable. Plus besoin d’expliquer les concepts à intégrer avant de passer aux exercices pratiques. Les apprenants abordent directement des cas concrets et peuvent poser toutes leurs questions au formateur.
Et les serious game dans tout ça ?
Le dernier outil de digital learning, souvent oublié par les formateurs et néanmoins puissant, ce sont les serious game. Les jeux sérieux sont de plus en plus répandus et présentent plusieurs avantages :
- Ils favorisent l’implication des participants, notamment des plus jeunes, déjà habitués à type d’exercices
- Ils peuvent créer une émulation positive entre les membres d’un groupe
- Ils permettent de surmonter facilement ses échecs en rejouant une situation donnée plusieurs fois.
Si vous pensez que vous ne pouvez pas mettre en place ce type de jeux lors de votre formation, détrompez-vous ! Il ne s’agit pas forcément de jeux longs et coûteux. Des jeux gratuits qui prennent seulement quelques minutes peuvent suffire. Pour exemple, ce jeu pour apprendre à économiser l’énergie.