Apprendre sans apprendre, être à la fois maître et élève, favoriser l’engagement, ce sont toutes les promesses du social learning.

S’il ne s’agit pas d’une méthode de formation à part entière, il peut être intéressant d’en connaître les codes car le social learning est un des outils les plus puissants de l’apprentissage.

Les avantages du social learning

Le social learning est basé sur les interactions entre les membres d’un groupe. Dans le groupe, chacun est à la fois apprenant et formateur et c’est ce qui fait la force de cette manière d’apprendre. Quel que soit le sujet, un membre du groupe aura une ressource à apporter pour résoudre le problème. Il s’agit donc d’une technique transversale, applicable dans tous les domaines.

Mais plus que cela, le social learning favorise l’engagement de chaque membre du groupe. En valorisant les connaissances, il permet à chacun de se sentir utile et reconnu. Basé sur l’entraide, il permet de développer un sentiment d’appartenance au groupe. Une valeur essentielle dans les entreprises et notamment pour le management.

Enfin, la collaboration entre les membres d’une équipe génère généralement une production finale de plus grande qualité.

Le social learning à l’heure du digital

Bien évidemment, les outils digitaux, réseaux sociaux et autres outils collaboratifs viennent rebattre les cartes du social learning.

Ainsi, il n’a jamais été aussi facile de créer de toutes pièces des communautés en ligne, des groupes d’apprentissage synchrones ou asynchrones pour partager de l’information.

Parmi les outils préférés des entreprises :

• Les réseaux sociaux pour discuter de manière plus informelle de certains projets
• Des documents partagés de type Google Drive pour produire de manière collaborative
• Des applications mobiles pour faciliter la génération d’idées en groupe
• Etc.

Cependant, si rassembler des personnes dans un même endroit en ligne est simple, les faire travailler ensemble l’est beaucoup moins. Ce n’est pas parce que l’on crée un groupe que le social learning émerge.

Ainsi, l’apprentissage social existait bien avant les outils sociaux et collaboratifs. Ce qui est nécessaire, ce n’est donc pas de mettre à disposition la technologie en attendant que les choses se fassent d’elles-mêmes, mais bien de créer les conditions de l’échange.

C’est en somme un changement de paradigme dans la façon de travailler en entreprise qui doit être envisagé pour bénéficier de tous les avantages du social learning, en termes de communication, de production et même, d’innovation.