Mythe ou réalité, le burn-out fait souvent l’objet de spéculations et de récupération pour expliquer tous les maux de l’entreprise. Pourtant, derrière ce terme se cache une vraie pathologie du travail, que cette dernière doit prévenir dans sa gestion des risques psychosociaux.
Pour faire le tri, voici quatre idées-reçues récurrentes sur le burn-out.
1. « Le burn-out est la maladie à la mode ».
Il ne s’agit pas d’une simple déprime, d’un coup de sang ou d’un coup de fatigue mais bien d’une maladie de fond qui met les salariés au tapis, incapables de travailler pendant plusieurs mois, voir plusieurs années.
2. « Le burn-out touche les personnes fragiles »
Là encore, c’est faux et tout le monde peut être touché par un burn-out. D’ailleurs, on retrouve souvent des personnalités bosseuses et consciencieuses dans leur travail.
3. « Cela n’arrive que dans les grands groupes »
Si certaines grandes entreprises ont été projetées sur le devant de la scène en raison d’un effet de masse de cas de burn-out dans leurs effectifs, aucune entreprise ne peut se penser à l’abri. On retrouve de très nombreux cas de burn-out dans les TPE et PME, dans la fonction publique, le corps médical ou enseignant, etc.
4. « On peut désormais parler librement du brun-out »
En effet, on parle plus librement du burn-out, mais surtout dans les médias ! En réalité, ceux qui le vivent peinent toujours à partager leurs souffrances. Une raison de plus de former les salariés et managers à détecter un salarié en souffrance dans l’entreprise.
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