Xerfi a mené au mois de septembre une étude sur « La nécessaire réinvention des organismes de formation privés« . Parmi les sujets abordés, celui du e-learning et l’identification de 7 conséquences de la mise en place du digital sur la formation professionnelle. De quoi justifier et comprendre la montée en puissance des poids lourds de ce secteur.
Première conséquence de la digitalisation de la formation, l’apparition des MOOC et des COOC comme nouveaux modèles d’apprentissage, qui prennent des parts de marché au secteur traditionnel. Vient ensuite l’évolution des pratiques en formation professionnelle avec l’utilisation quasi-systématique d’outils en ligne.
Troisième point moins attendu : le caractère digital de la formation professionnelle entraîne des coûts supplémentaires que toutes les entreprises ne sont pas en mesure de couvrir. Construire une formation en e-learning coûte plus cher et cette activité devient donc plus capitalistique et plus risquée. Autre point intéressant, l’arbitrage nécessaire entre gratuit et payant. Certains MOOC sont totalement gratuits, d’autres totalement payants. L’étude montre cependant que la plupart des services possèdent désormais des offres mixtes en freemium.
Cinquième transformation de la formation liée au digital, l’évolution de la relation client : l’organisme de formation doit désormais proposer des offres sur-mesure, qu’il co-construit avec les entreprises. Ce qui nous amène au sixième point, l’évolution du marché du travail et l’opportunité de développement que représentent le redéploiement permanent des compétences pour les organismes de formation.
Enfin, les technologies de traduction simultanée, si elles ne sont pas une menace immédiate, pourraient bien mettre à mal les formations en langue.
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