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Si l’on parle beaucoup du burn-out lorsque l’on évoque la souffrance au travail, il ne s’agit malheureusement que de la partie émergée de l’iceberg. La plus visible car c’est également l’une des souffrances les plus intenses.

Mais avant d’en arriver à cet extrême, d’autres signes peuvent indiquer d’autres formes de souffrances, qu’elles soient psychologiques ou physiques.

Les signes physiques de souffrance au travail

Même si leur nom ne l’indique pas, les Risques PsychoSociaux peuvent se manifester physiquement. Dans certains cas, il est d’ailleurs difficile de déterminer si les douleurs physiques viennent d’une mauvaise posture de travail ou du stress. Certains troubles musculo-squelettiques par exemple disparaissent lorsque le salarié retrouve un cadre de travail plus serein.

Une composante à ne pas oublier quand un collaborateur se plaint d’un mal de dos ou d’un torticolis.

De même, la fatigue ne doit pas être prise à la légère car c’est souvent l’un des premiers symptômes du stress. Si une personne de votre équipe dit être fatigué, ne répondez pas un classique « moi aussi », mais essayez plutôt de déterminer depuis quand. Si l’épisode n’est pas ponctuel et ne dépend apparemment pas d’éléments extérieurs au travail, c’est un signal fort.

Les signaux psychologiques

Les signes psychologiques de la souffrance au travail sont plus difficiles à déceler, le salarié ne s’en rendant souvent pas compte lui-même, ou refusant catégoriquement d’en parler. Ils peuvent aussi facilement être interprétés comme de la mauvaise volonté de la part du management et aggraver ainsi la situation.

En général, ce sont les changements d’attitude qui doivent vous mettre la puce à l’oreille. Si un collaborateur d’habitude extraverti, communiquant, etc. se renferme subitement, se met à échanger de manière lapidaire, c’est sûrement qu’il y a un problème.

De même, une personne qui se met à réaliser des horaires à rallonge sans que ce soit demandé ou dans ses habitudes peut être en souffrance.

Chercher la cause de la souffrance au travail le plus rapidement possible

Repérer ses signes de souffrance n’est pas forcément une chose facile. Ce qui suit l’est encore moins. En tant que manager, c’est souvent à vous de chercher les causes de cette situation, de parler au salarié. Alors que vous êtes peut-être vous-même impliqué dans sa situation.

Pour trouver les causes du mal être, il faudra alors faire preuve d’ouverture et savoir aussi se remettre en question. Le but ? Créer un climat de confiance propice à la discussion. Est-ce les conditions de travail qui sont mauvaises ? Y a-t-il eu harcèlement ? Les relations avec le reste de l’équipe sont-elles en cause ?

Evidemment, le manager n’est pas psychologue. Aussi, si vous pensez que le problème n’est pas réglable en interne, n’hésitez pas à orienter votre collaborateur vers la médecine du travail.